Devant la crise porcine auquel est confronté l’élevage porcin des mesures politiques fortes sont nécessaires. Concentration de la production, démantèlement des outils de marché communautaire, travailleurs déplacés, dumping social et environnemental, tous les ingrédients du capitalisme sont réunis.
Si aujourd’hui la grande distribution s’achète une bonne conscience en pratiquant les prix d’accord indiqués, ses pratiques et ses marges exigent un encadrement comme propose le Parti Communiste Français.
Pour affronter la rémunération du travail paysan en posant fermement la répartition de la richesse au sein des filières, entre producteurs, transformateurs et distributeurs les prix agricoles doivent faire l’objet de négociations, pluralistes à travers des conférences sur le prix, comme l’on proposé les parlementaires communistes. Faute de police des prix, la puissance publique laisse les producteurs subir des prix d’achat inférieur au coût de production. A la concurrence exacerbé entre groupe agroalimentaire doit prévaloir la coopération agricole.
La France doit faire entendre au niveau européen, l’exigence de mécanismes de régulation des marchés agricoles, d’instauration de prix indicatif rémunérateur, de relocalisation des activités agricoles en lieu et place du dogme de la compétitivité dévastatrice pour les hommes et les territoires.
A travers la satisfaction des besoins humains, il est urgent de refonder la Politique Agricole au service de l’intérêt général.