Grandes manoeuvres chez les socialistes héninois

Le Parti socialiste est la première force politique héninoise depuis la Première guerre mondiale. Sauf entre 1945 et 1947, il a toujours dirigé la municipalité d’Hénin-Liétard puis d’Hénin-Beaumont. Sans un parti socialiste héninois soudé et respecté, capable de travailler avec les Verts, les communistes et l’ensemble de la gauche, c’est le Front national qui risque de remporter les prochaines élections municipales de mars 2008.
C’est là que les choses se compliquent : les socialistes sont plus divisés que jamais et dans chaque camp, on suit sa propre stratégie.
Gérard Dalongeville, soutenu par la section radicale-socialiste d’Olivier Vergnaud, devrait aller jusqu’au bout, quitte à prendre le risque d’une triangulaire loin d’être gagnée pour lui. Le maire d’Hénin-Beaumont sait qu’il est impopulaire et que c’est au premier tour que se jouera l’élection. Depuis des mois, il s’efforce de constituer autour de lui un front républicain qui pourrait englober le PRG d’Eric Mouton et le MRC de Jean-Pierre Policante. Le maire d’Hénin-Beaumont promet aux uns et aux autres des postes d’adjoints…
Quelle sera l’attitude de Jean-Marc Legrand ? Fort des 13% de l’UMP et des 15 % du Modem, Jean-Marc Legrand sait qu’il y a un espace politique pour la droite héninoise. Prendra-t-il le risque de se présenter ou choisira-t-il de continuer l’aventure avec Gérard Dalongeville ? On ne le sait pas encore et ce choix risque de peser sur la capacité de Gérard Dalongeville à rassembler sur son nom.

Porté par la dynamique de l’Alliance Républicaine avec Civisme et Transparence, il ira lui aussi jusqu’au bout. L’Alliance Républicaine pourrait d’ailleurs s’élargir aux Verts, voire au PRG et au MRC s’ils choisissent de lâcher Gérard Dalongeville.
Personne n’imagine Gérard Dalongeville et Daniel Duquenne faire alliance, même pour faire barrage au Front national. A la Fédération socialiste du Pas-de-Calais, on est très inquiet.
Personne n’imagine Gérard Dalongeville et Daniel Duquenne faire alliance, même pour faire barrage au Front national. A la Fédération socialiste du Pas-de-Calais, on est très inquiet.
Serge Janquin et Albert Facon ne peuvent compter que sur le MJS de Pierre Ferrari et se méfient autant de la section radicale-socialiste que des amis de Daniel Duquenne.
Mais la Fédération socialiste du Pas-de-Calais est bien décidée à agir et à faire acte d’autorité. D’abord en imposant une réunification des deux sections socialistes dès la rentrée et par la suite en écartant les principaux protagonistes de l’affaire, à commencer par Gérard Dalongeville et Daniel Duquenne, au profit d’un homme ou d'une femme d’envergure capable de battre Marine Le Pen.
Au lendemain d'une élection législative qui constitue une tâche pour Hénin-Beaumont devenue aux yeux de toute la France un nouveau Vitrolles, la section PCF d'Hénin-Beaumont en appelle à la responsabilité de tous les acteurs politiques locaux et en particulier du Parti socialiste qui doit retrouver unité et sérénité.
Mais la Fédération socialiste du Pas-de-Calais est bien décidée à agir et à faire acte d’autorité. D’abord en imposant une réunification des deux sections socialistes dès la rentrée et par la suite en écartant les principaux protagonistes de l’affaire, à commencer par Gérard Dalongeville et Daniel Duquenne, au profit d’un homme ou d'une femme d’envergure capable de battre Marine Le Pen.
Au lendemain d'une élection législative qui constitue une tâche pour Hénin-Beaumont devenue aux yeux de toute la France un nouveau Vitrolles, la section PCF d'Hénin-Beaumont en appelle à la responsabilité de tous les acteurs politiques locaux et en particulier du Parti socialiste qui doit retrouver unité et sérénité.