Dalongeville-PS : le feuilleton continue
Le feuilleton sans fin du retour, toujours reporté, de Gérard Dalongeville au PS n'en finit plus. En septembre, Serge Janquin avait surpris tout le monde en proposant un "ticket" entre le maire d'Hénin-Beaumont et Razzye Hammadi, président du MJS. Un ticket synonyme de réintégration de Gérard Dalongeville au PS et qu'avaient découvert les militants MJS dans la presse. On sait comment l'histoire s'est terminée : Razzye Hammadi a finalement quitté Hénin-Beaumont et Gérard Dalongeville est toujours aussi isolé.
Qu'à cela ne tienne, la Fédération socialiste du Pas-de-Calais a imaginé la dissolution des deux sections socialistes héninoises et la reconstitution d'une nouvelle section présidée par Annick Genty et parrainée par Jean-Pierre Kucheida, le député-maire de Liévin. Pourquoi lui et pas Albert Facon, patron (en théorie) de la circonscription ? Tout simplement parce qu'Albert Facon est un adversaire déclaré de Gérard Dalongeville alors que Jean-Pierre Kucheida est un de ses plus proches soutiens politiques.
Ce nouveau stratagème signé du trio Serge Janquin / Jean-Pierre Kucheida / Daniel Percheron n'aura pas fait long feu puisqu'on apprend cette semaine dans La Voix du Nord de la bouche d'Albert Facon que Jean-Pierre Kucheida ne viendra finalement pas parrainer la nouvelle section socialiste ni chapeauter les négociations pour une liste d'union de la gauche derrière Gérard Dalongeville au premier tour des élections municipales.
Ce nouveau revirement laisse la porte ouverte à toutes les rumeurs et on se prend à douter de la santé mentale des stratèges du PS lorsqu'on découvre dans la presse que Pierre Darchicourt, invisible depuis six ans, pourrait revenir dans le jeu, ou que Marie-Noëlle Lienemann pourrait se présenter soit sur la liste de Gérard Dalongeville, soit sur celle d'Alain Alpern. Georges Bouquillon a raison d'ironiser à ce sujet : à quand un parachutage de Vincent Peillon derrière Daniel Duquenne ou derrière Steeve Briois ?
Si ces rumeurs sont fondées, elles donnent une bien piètre image de la Fédération socialiste du Pas-de-Calais qui persiste à ne pas vouloir regarder la vérité en face.
En six ans de mandat, Gérard Dalongeville a ruiné la ville d'Hénin-Beaumont, favorisé l'ascension du FN et divisé toutes les forces de gauche : il a commencé par diviser le PS, a continué en divisant le MRC, a monté une section radicale-socialiste contre le PRG et est parvenu à diviser les Verts, le PCF et même l'UMP ! La fédération socialiste du Pas-de-Calais s'illusionne si elle croit que Gérard Dalongeville est en mesure de rassembler la gauche.
A Hénin-Beaumont, la gauche rassemblée existe : le PCF, les Verts, le PRG, le MRC et le MJS travaillent depuis plusieurs semaines pour offrir aux Héninois un programme ambitieux, à la hauteur de leurs attentes. Plutôt que d'imaginer les solutions les plus improbables et les parachutages les plus rocambolesques, la Fédération socialiste du Pas-de-Calais devrait en tenir compte. Il n'est pas trop tard...
Qu'à cela ne tienne, la Fédération socialiste du Pas-de-Calais a imaginé la dissolution des deux sections socialistes héninoises et la reconstitution d'une nouvelle section présidée par Annick Genty et parrainée par Jean-Pierre Kucheida, le député-maire de Liévin. Pourquoi lui et pas Albert Facon, patron (en théorie) de la circonscription ? Tout simplement parce qu'Albert Facon est un adversaire déclaré de Gérard Dalongeville alors que Jean-Pierre Kucheida est un de ses plus proches soutiens politiques.
Ce nouveau stratagème signé du trio Serge Janquin / Jean-Pierre Kucheida / Daniel Percheron n'aura pas fait long feu puisqu'on apprend cette semaine dans La Voix du Nord de la bouche d'Albert Facon que Jean-Pierre Kucheida ne viendra finalement pas parrainer la nouvelle section socialiste ni chapeauter les négociations pour une liste d'union de la gauche derrière Gérard Dalongeville au premier tour des élections municipales.
Ce nouveau revirement laisse la porte ouverte à toutes les rumeurs et on se prend à douter de la santé mentale des stratèges du PS lorsqu'on découvre dans la presse que Pierre Darchicourt, invisible depuis six ans, pourrait revenir dans le jeu, ou que Marie-Noëlle Lienemann pourrait se présenter soit sur la liste de Gérard Dalongeville, soit sur celle d'Alain Alpern. Georges Bouquillon a raison d'ironiser à ce sujet : à quand un parachutage de Vincent Peillon derrière Daniel Duquenne ou derrière Steeve Briois ?
Si ces rumeurs sont fondées, elles donnent une bien piètre image de la Fédération socialiste du Pas-de-Calais qui persiste à ne pas vouloir regarder la vérité en face.
En six ans de mandat, Gérard Dalongeville a ruiné la ville d'Hénin-Beaumont, favorisé l'ascension du FN et divisé toutes les forces de gauche : il a commencé par diviser le PS, a continué en divisant le MRC, a monté une section radicale-socialiste contre le PRG et est parvenu à diviser les Verts, le PCF et même l'UMP ! La fédération socialiste du Pas-de-Calais s'illusionne si elle croit que Gérard Dalongeville est en mesure de rassembler la gauche.
A Hénin-Beaumont, la gauche rassemblée existe : le PCF, les Verts, le PRG, le MRC et le MJS travaillent depuis plusieurs semaines pour offrir aux Héninois un programme ambitieux, à la hauteur de leurs attentes. Plutôt que d'imaginer les solutions les plus improbables et les parachutages les plus rocambolesques, la Fédération socialiste du Pas-de-Calais devrait en tenir compte. Il n'est pas trop tard...