En effet, la proposition de reclassement faite aux salariés relève plutôt d’une mauvaise farce difficilement crédible vis-à-vis de l’éthique sociale à laquelle devrait se soumettre chaque chef d’entreprise digne de ce nom.
Malheureusement, « l’horreur économique » prend toute sa dimension à la lecture du courrier reçu pour les 7 salariés dans lequel la direction propose des solutions de reclassements au sein du groupe italien Sinterama sur des sites au Brésil ou en Turquie avec des salaires défiant toute concurrence qui s’élèvent à 315 euros bruts par mois.
Certes, l’image d’Epinal du Brésil que nous pouvons développer dans notre imaginaire peut nous laisser vagabonder, quelques instants, dans des rêves languissants… mais la réalité cruelle n’est qu’un cauchemar difficilement supportable pour les 7 salariés menacés.
La section d’Hénin-Beaumont du PCF condamne fermement l’attitude honteuse et méprisante de la direction de l’entreprise STAF envers ses salariés.
Elle se joint à la demande d’Alain BRUNEEL, président du groupe communiste et républicain du Conseil Régional, pour exiger le remboursement de la subvention accordée en 1997 et qui, à l’époque, s’élevait à 170 743,04 euros avec la condition sine qua non de créer 70 emplois.