Une journée aux côtés des salariés de STAF
Pierre Ferrari, Adjoint au Maire à l'emploi et à la formation était présent, entouré de nombreux militants du MJS. A ses côtés, plusieurs élus et responsables politiques héninois se sont relayés : Jean-Pierre Wirtgen, vice-président de la CAHC, Guy Creuze et Claudine Policante, Adjoints au Maire, Jean-Pierre Policante, pour le MRC.
Côté PS, on notait la présence de Christophe Pilch, Maire de Courrières, ainsi que de plusieurs adjoints de Montigny-en-Gohelle.
Les élus et militants communistes étaient aussi particulièrement nombreux : David Noël, Adjoint au Maire d'Hénin-Beaumont, Jean Haja, Maire de Rouvroy, accompagné de Philippe Lefebvre, Adjoint au Maire et de plusieurs autres élus rouvroysiens, Bernard Staszewski, Maire d'Evin-Malmaison, Dominique Watrin, vice-président du Conseil Général, Cathy Apourceau-Poly, conseillère régionale, Hervé Poly, membre du Bureau Fédéral...
De nombreux médias étaient présents pour tenter de comprendre et recueillir les réactions de salariés toujours choqués : France 3 Nord-Pas-de-Calais, M6 Lille, Europe 1, RTL, France Bleu Nord, ILTV, La Voix du Nord...
STAF rimera désormais avec horreur économique et humilitation. Hier, en fin d'après-midi, les larmes de Chantal résumaient à elles seules des méthodes qui s'apparentent à une sinistre farce. Convoquée pour son entretien préalable au licenciement, Chantal a appris qu'elle ne faisait plus partie de la "charrette" des futurs licenciés. Une bonne nouvelle au goût amer : Lysiane, une salariée du poste du matin venue soutenir ses collègues la remplacera. Pourquoi elle ? Personne n'en sait rien. Lysiane était là et il fallait une septième personne à licencier.
Sur place, la stupéfaction a rapidement cédé la place à la colère. Grégory Glorian et Dany Coolen de l'Union Départementale CGT ont exigé d'être reçus avec Alain Leclercq, porte-parole des 7 salariés de STAF. Au pied du mur, la direction a finalement accepté la tenue d'une table ronde avec les salariés, les syndicalistes et les pouvoirs publics.
Alertés, le sous-préfet et la Direction Départementale du Travail devraient rapidement intervenir pour faire cesser une situation qui tourne à la tragicomédie. Dépassée par les événements, la direction de STAF a visiblement commis de nombreuses irrégularités et se justifie ce matin dans la presse avec un cynisme effarant.
La section communiste d'Hénin-Beaumont et les élus communistes réaffirment leur soutien total et leur entière solidarité avec les salariés de STAF et continueront de lutter pour que la législation ne permette plus ce type de pratiques et protège les salariés.