Dexia : le PCF exige que la France impose des contreparties

Pour Hénin-Beaumont, dont Dexia est un des principaux créanciers, la facture pourrait être lourde. Il faut savoir que la municipalité héninoise a renégocié il y a quelques mois 11 millions d'euros d'encours de dette au profit de trois emprunts "à barrière" dont le taux d'intérêt, après une période de taux fixe, est susceptible d'augmenter très fortement.
Si l’Etat finance et sauve l’entreprise, cela ne peut se faire sans contrepartie. La France disposerait de 25% du capital de Dexia, soit une minorité de blocage. La contrepartie est simple : il faut limiter les taux variables qui étranglent les collectivités territoriales de notre pays.
Si Dexia augmente les taux d’intérêt des prêts, les collectivités seront contraintes d’augmenter les impôts locaux, et au final, de faire payer par les populations les conséquences de la crise financière.
Nicolas Sarkozy doit exiger que Dexia donne publiquement des garanties sur le maintien des taux d’intérêts pour l’ensemble des collectivités territoriales.