- Considérant les liens de solidarité existant, de facto, entre tous les salariés de FAURECIA et les collectivités d’implantation de l’équipementier automobile dans le secteur : Auchel, Brebières, Marles les Mines et Hénin-Beaumont,
- Considérant que dans la crise actuelle, les stratégies financières appliquées jusqu’ici ont montré leur nocivité pour un groupe mis sous l’éteignoir par son principal actionnaire (70%) : PSA, et que l’unique objectif du P.d.G demeure la progression de la rentabilité pour tenir en 2009 son engagement auprès des actionnaires d’atteindre 6% de marge opérationnelle,
- Considérant que les salariés et l’emploi industriel ne peuvent plus perpétuellement assumer les risques de l’actionnariat tandis que celui-ci ne se soucierait que du maintien et de la progression continue de ses dividendes,
- Considérant que la crise actuelle fait office de bouclier expiatoire et que les dépressions, cycliques, du marché de l’automobile exigent au contraire la mise en œuvre d’une stratégie industrielle qui priorise l’emploi correctement rémunéré, l’investissement productif, la formation, l’environnement, au lieu de ne tabler que sur les fusions, les délocalisations, l’anéantissement des savoir-faire et de l’outil de travail,
- Considérant que le rapport d’expertises commandité par le CCE de FAURECIA affirme la viabilité du site d’Auchel (en bons de commandes, en temps de travail, en capacités de production et d’innovation…),
1) Affirme sa totale solidarité avec les salariés en lutte pour le maintien de leurs 600 emplois sur le site de FAURECIA AUCHEL,
2) Rejette les tentatives de mise en concurrence des différents sites du groupe dans le secteur, dont celui d’Hénin-Beaumont, comme autant de manœuvres d’un chantage perpétuel prélude aux licenciements collectifs.