Le vote du 29 mai a été un vote chargé d'espérances, pas un vote nationaliste comme auraient aimé le faire croire Philippe De Villiers et Jean-Marie Le Pen, mais un vote contre l'Europe marchande et libérale, contre cette "concurrence libre et non faussée" qui signait l'arrêt de mort des services publics.
Un an après, rien n'a changé. Dominique de Villepin a remplacé Jean-Pierre Raffarin, mais la droite est toujours aussi orgueilleuse et décidée à faire passer ses mesures de régression sociale.
Pourtant, tout a changé. Le 29 mai aura été une formidable victoire contre le fatalisme, contre la pensée TINA (There Is No Alternative) qui avait fini par vaincre toute une partie de la société, jusque dans les organisations du mouvement social.
Alors, bien sûr, la droite et le patronat n'ont pas désarmé. Bien sûr, les directions sociales-libérales du PS et de la CFDT ont posé les armés, convaincues qu'il n'y a pas d'alternative au capitalisme néolibéral mondialisé. Mais les citoyens ont désormais cessé de prendre au sérieux ce renoncement généralisé. Ils ont pris confiance en leur capacité à changer les destin.
Le souffle du 29 mai n'est pas retombé et il ne retombera pas. Contre le renoncement, pour une véritable alternative, rejoignez le PCF !