Intervention sur la demande de retrait de mes fonctions d'adjoint
Monsieur le Maire, mesdames et messieurs les adjoints, mes chers collègues, vous vous apprêtez à me retirer le titre d’adjoint au Maire, après m’avoir retiré ma délégation à la Culture au lendemain du conseil municipal du 30 mars dernier.
Ce conseil municipal extraordinaire n'est pas seulement extraordinaire par son ordre du jour qui consiste tout bonnement en un règlement de comptes, il est illégitime et les gens qui se posent ce soir en accusateurs n’ont plus la confiance des habitants d’Hénin-Beaumont et n’ont même plus la confiance de leurs organisations politiques qu’ils viennent de trahir. Quelle honte !
Ce soir, vous actez donc, Monsieur le Maire, la rupture de l’union de la gauche conclue en mars dernier avec le Parti Communiste et la rupture de notre pacte municipal.
Il y a quelques instants, vous m'accusiez, Monsieur le Maire, d'être à l'origine de la rupture de l'union de la gauche par mon vote contre votre budget le 30 mars dernier. Mais Monsieur le Maire, ce n'est pas mon vote qui constitue l'acte de rupture de l'union de la gauche, c'est le non-respect de vos engagements, c'est la hausse des impôts, c'est la hausse des indemnités des élus que j'ai refusée dès le 27 octobre, c'est votre refus de vous expliquer sur les affaires politico-financières qui entachent notre ville et salissent nos habitants.
En votant contre votre budget, c'est moi, Monsieur le Maire, qui suis resté fidèle au mandat que nous ont confié les électeurs, notamment les électeurs communistes et que vous avez bafoué.
En mars 2008, si j’ai accepté de rejoindre la liste d’union de la gauche que vous conduisiez, c’est uniquement pour faire barrage au Front National et sur la base d’un nouveau contrat passé devant les électeurs entre votre équipe précédente et les forces de gauche.
C’est dans ce cadre que depuis un an, j’ai travaillé avec passion et conviction, au service des Héninois et des Beaumontois pour développer l’action culturelle à Hénin-Beaumont.
Elu municipal, j’ai vite découvert en travaillant à vos côtés, Monsieur le Maire, des méthodes que je ne peux pas cautionner. Je parle de votre attitude envers la presse et de la razzia, par deux fois, d’un quotidien local par vos hommes de main, je parle de la façon dont vous avez exclu Pierre Ferrari, je parle de la façon dont vous avez essayé de marginaliser Marie-Noëlle Lienemann, je parle surtout de votre refus de rendre des comptes et de vous expliquer sur les affaires financières qui jettent un grave discrédit sur notre commune et ses habitants.
Non, Monsieur le Maire, je ne peux pas cautionner vos pratiques et c’est la raison pour laquelle vous organisez ce soir un conseil municipal de basse vengeance.
Membre du Parti Communiste Français, héritier d’une longue tradition de militants et d’élus désintéressés, au service des hommes et des femmes de cette région, soucieux du bien commun et pas de l’intérêt particulier, j’affirme que cette décision sera pour moi le début d’un autre combat !
Vous serez peut-être majoritaire ce soir en conseil, parce que vous aurez acheté les voix des uns et des autres. Mais vous serez sévèrement jugé par la population. D’ores et déjà, vous avez perdu la bataille de l’honneur. Cette bataille, c’est moi, avec les autres élus intègres qui l’avons remportée.
A de nombreuses reprises déjà, je et nous nous sommes exprimés avec force et conviction sur des dérives qui n’ont plus rien de démocratique et qui surtout jettent le discrédit sur notre ville et ses habitants.
Les habitants d’Hénin-Beaumont ne méritent pas tout ce qui arrive, leur vie quotidienne pour la plupart est particulièrement difficile.
La politique menée par le patronat et le gouvernement de droite ne fait qu’appauvrir chaque jour un peu plus les salariés, les retraités, les familles.
Et comme si cela ne suffisait pas, les dérives du « clan » Dalongeville aggravent encore la note.
La justice doit faire son travail et tous ceux qui ont fauté doivent être condamnés.
Pour ce qui me concerne, je resterai, dans mon rôle de Conseiller Municipal, au service des plus humbles et de tous ceux qui, au-delà de leurs divergences, s’uniront pour construire une alternative démocratique à Hénin-Beaumont.
C’est les mains propres et le cœur léger que je suis présent au conseil ce soir, certain que demain je serai toujours reconnu dans mon intégrité là où d’autres seront traduits devant les tribunaux.
Aujourd’hui et demain, en toute honnêteté, les habitants d’Hénin-Beaumont pourront compter sur moi !
Ce conseil municipal extraordinaire n'est pas seulement extraordinaire par son ordre du jour qui consiste tout bonnement en un règlement de comptes, il est illégitime et les gens qui se posent ce soir en accusateurs n’ont plus la confiance des habitants d’Hénin-Beaumont et n’ont même plus la confiance de leurs organisations politiques qu’ils viennent de trahir. Quelle honte !
Ce soir, vous actez donc, Monsieur le Maire, la rupture de l’union de la gauche conclue en mars dernier avec le Parti Communiste et la rupture de notre pacte municipal.
Il y a quelques instants, vous m'accusiez, Monsieur le Maire, d'être à l'origine de la rupture de l'union de la gauche par mon vote contre votre budget le 30 mars dernier. Mais Monsieur le Maire, ce n'est pas mon vote qui constitue l'acte de rupture de l'union de la gauche, c'est le non-respect de vos engagements, c'est la hausse des impôts, c'est la hausse des indemnités des élus que j'ai refusée dès le 27 octobre, c'est votre refus de vous expliquer sur les affaires politico-financières qui entachent notre ville et salissent nos habitants.
En votant contre votre budget, c'est moi, Monsieur le Maire, qui suis resté fidèle au mandat que nous ont confié les électeurs, notamment les électeurs communistes et que vous avez bafoué.
En mars 2008, si j’ai accepté de rejoindre la liste d’union de la gauche que vous conduisiez, c’est uniquement pour faire barrage au Front National et sur la base d’un nouveau contrat passé devant les électeurs entre votre équipe précédente et les forces de gauche.
C’est dans ce cadre que depuis un an, j’ai travaillé avec passion et conviction, au service des Héninois et des Beaumontois pour développer l’action culturelle à Hénin-Beaumont.
Elu municipal, j’ai vite découvert en travaillant à vos côtés, Monsieur le Maire, des méthodes que je ne peux pas cautionner. Je parle de votre attitude envers la presse et de la razzia, par deux fois, d’un quotidien local par vos hommes de main, je parle de la façon dont vous avez exclu Pierre Ferrari, je parle de la façon dont vous avez essayé de marginaliser Marie-Noëlle Lienemann, je parle surtout de votre refus de rendre des comptes et de vous expliquer sur les affaires financières qui jettent un grave discrédit sur notre commune et ses habitants.
Non, Monsieur le Maire, je ne peux pas cautionner vos pratiques et c’est la raison pour laquelle vous organisez ce soir un conseil municipal de basse vengeance.
Membre du Parti Communiste Français, héritier d’une longue tradition de militants et d’élus désintéressés, au service des hommes et des femmes de cette région, soucieux du bien commun et pas de l’intérêt particulier, j’affirme que cette décision sera pour moi le début d’un autre combat !
Vous serez peut-être majoritaire ce soir en conseil, parce que vous aurez acheté les voix des uns et des autres. Mais vous serez sévèrement jugé par la population. D’ores et déjà, vous avez perdu la bataille de l’honneur. Cette bataille, c’est moi, avec les autres élus intègres qui l’avons remportée.
A de nombreuses reprises déjà, je et nous nous sommes exprimés avec force et conviction sur des dérives qui n’ont plus rien de démocratique et qui surtout jettent le discrédit sur notre ville et ses habitants.
Les habitants d’Hénin-Beaumont ne méritent pas tout ce qui arrive, leur vie quotidienne pour la plupart est particulièrement difficile.
La politique menée par le patronat et le gouvernement de droite ne fait qu’appauvrir chaque jour un peu plus les salariés, les retraités, les familles.
Et comme si cela ne suffisait pas, les dérives du « clan » Dalongeville aggravent encore la note.
La justice doit faire son travail et tous ceux qui ont fauté doivent être condamnés.
Pour ce qui me concerne, je resterai, dans mon rôle de Conseiller Municipal, au service des plus humbles et de tous ceux qui, au-delà de leurs divergences, s’uniront pour construire une alternative démocratique à Hénin-Beaumont.
C’est les mains propres et le cœur léger que je suis présent au conseil ce soir, certain que demain je serai toujours reconnu dans mon intégrité là où d’autres seront traduits devant les tribunaux.
Aujourd’hui et demain, en toute honnêteté, les habitants d’Hénin-Beaumont pourront compter sur moi !