Communiqué de presse du PCF suite au recours auprès du Tribunal Administratif
Après l’annonce de la garde à vue, de la mise en examen et du placement en détention du Maire d’Hénin-Beaumont, Gérard Dalongeville, de l’ancien premier adjoint, Claude Chopin, et de l’homme d’affaires Guy Mollet, la ville d’Hénin-Beaumont connaît une situation de chaos politique jamais vue.
Une semaine après un conseil municipal de basse vengeance consacré à l’élimination de Marie-Noëlle Lienemann et du Parti Communiste, la décision de Gérard Dalongeville de nous retirer nos titres d’adjoints après avoir refusé de voter son budget en déficit et insincère apparaît comme ce qu’elle a toujours été : une manœuvre politique désespérée d’un maire aux abois, sous le coup d’une menace de suspension demandée par le préfet et qui craignait vraisemblablement que sa première adjointe ne découvre les preuves de ses malversations présumées.
Il est vrai que nos multiples prises de position avaient amplement démontré que le PCF ne faisait pas allégeance à Gérard Dalongeville et incarnait, dans l’unité et aux côtés des autres partis de gauche, un pôle de résistance au sein de la majorité.
Les habitants d’Hénin-Beaumont n’ont pas oublié que j'ai dénoncé le clientélisme électoral, la hausse des impôts, la hausse de l'enveloppe des indemnités, l'éviction de Pierre Ferrari, les subventions aux écoles privées, la razzia du journal Nord-Eclair, le non-versement de la subvention promise à l'Escapade ou encore la suppression des contrats au cinéma.
Lorsqu'il s'est agi de faire le bilan de l'année écoulée lors du vote du CA 2008, j'ai logiquement voté contre comme j'ai voté contre le BP 2009...
Depuis un an, les prises de position du Parti Communiste ont été dès le départ sans équivoque.
Les 22 élus de la majorité municipale qui ont voté lundi 6 avril pour nous exclure Marie-Noëlle Lienemann et moi-même se sont rendus complice d’une opération de truanderie politique.
Le PCF considère ces délibérations politiquement injustifiables comme étant juridiquement illégales et a déposé un recours en annulation samedi devant le Tribunal Administratif de Lille.
Le PCF demande désormais à l’Etat de prendre ses responsabilités en révoquant le Maire d’Hénin-Beaumont dont les pratiques présumées crapuleuses sont incompatibles avec l’éthique républicaine et ont ruiné la ville d’Hénin-Beaumont et ses habitants, écrasés d’impôts.
Les nouveaux éléments apportés par l’enquête de la Brigade Financière doivent conduire le Conseil d’Etat à annuler les élections de mars 2008.
Dans l’immédiat, le groupe Chruszez-Deshayes qui gère dans la plus grande confusion la commune depuis mardi matin n’a aucune légitimité. Complices jusqu’au bout de Gérard Dalongeville le plus souvent par intérêt personnel, les élus du groupe Chruszez-Deshayes doivent reconnaître leurs responsabilités devant les habitants d’Hénin-Beaumont, dont la colère est plus que justifiée.
Les élus du PCF au Conseil Municipal, David NOËL et Sandy SOUDE ont cessé toute collaboration avec le groupe Chruszez-Deshayes et siègeront désormais, en attendant les résultats des recours et les nouvelles élections, aux côtés des élus de gauche qui ont combattu le système Dalongeville.
Nous appelons les élus majoritaires qui ont refusé de voter le CA 2008 et le BP 2009 et qui n’auraient pas encore fait ce choix à nous rejoindre et à travailler à nos côtés pour construire ensemble, avec toutes les forces de gauche et les forces républicaines une alternative au système Dalongeville et au Front National.
Une semaine après un conseil municipal de basse vengeance consacré à l’élimination de Marie-Noëlle Lienemann et du Parti Communiste, la décision de Gérard Dalongeville de nous retirer nos titres d’adjoints après avoir refusé de voter son budget en déficit et insincère apparaît comme ce qu’elle a toujours été : une manœuvre politique désespérée d’un maire aux abois, sous le coup d’une menace de suspension demandée par le préfet et qui craignait vraisemblablement que sa première adjointe ne découvre les preuves de ses malversations présumées.
Il est vrai que nos multiples prises de position avaient amplement démontré que le PCF ne faisait pas allégeance à Gérard Dalongeville et incarnait, dans l’unité et aux côtés des autres partis de gauche, un pôle de résistance au sein de la majorité.
Les habitants d’Hénin-Beaumont n’ont pas oublié que j'ai dénoncé le clientélisme électoral, la hausse des impôts, la hausse de l'enveloppe des indemnités, l'éviction de Pierre Ferrari, les subventions aux écoles privées, la razzia du journal Nord-Eclair, le non-versement de la subvention promise à l'Escapade ou encore la suppression des contrats au cinéma.
Lorsqu'il s'est agi de faire le bilan de l'année écoulée lors du vote du CA 2008, j'ai logiquement voté contre comme j'ai voté contre le BP 2009...
Depuis un an, les prises de position du Parti Communiste ont été dès le départ sans équivoque.
Les 22 élus de la majorité municipale qui ont voté lundi 6 avril pour nous exclure Marie-Noëlle Lienemann et moi-même se sont rendus complice d’une opération de truanderie politique.
Le PCF considère ces délibérations politiquement injustifiables comme étant juridiquement illégales et a déposé un recours en annulation samedi devant le Tribunal Administratif de Lille.
Le PCF demande désormais à l’Etat de prendre ses responsabilités en révoquant le Maire d’Hénin-Beaumont dont les pratiques présumées crapuleuses sont incompatibles avec l’éthique républicaine et ont ruiné la ville d’Hénin-Beaumont et ses habitants, écrasés d’impôts.
Les nouveaux éléments apportés par l’enquête de la Brigade Financière doivent conduire le Conseil d’Etat à annuler les élections de mars 2008.
Dans l’immédiat, le groupe Chruszez-Deshayes qui gère dans la plus grande confusion la commune depuis mardi matin n’a aucune légitimité. Complices jusqu’au bout de Gérard Dalongeville le plus souvent par intérêt personnel, les élus du groupe Chruszez-Deshayes doivent reconnaître leurs responsabilités devant les habitants d’Hénin-Beaumont, dont la colère est plus que justifiée.
Les élus du PCF au Conseil Municipal, David NOËL et Sandy SOUDE ont cessé toute collaboration avec le groupe Chruszez-Deshayes et siègeront désormais, en attendant les résultats des recours et les nouvelles élections, aux côtés des élus de gauche qui ont combattu le système Dalongeville.
Nous appelons les élus majoritaires qui ont refusé de voter le CA 2008 et le BP 2009 et qui n’auraient pas encore fait ce choix à nous rejoindre et à travailler à nos côtés pour construire ensemble, avec toutes les forces de gauche et les forces républicaines une alternative au système Dalongeville et au Front National.
David NOËL
Secrétaire de section
Conseiller municipal
Secrétaire de section
Conseiller municipal