Des attaques frontistes révélatrices...

Cette fois, c’est sous la plume de Laurent Brice que le FN s’en prend à nous. Etrangement, Laurent Brice a le même style que Steeve Briois. De là à conclure que ni l’un ni l’autre ne sont les auteurs des textes de leur blog, il y a un pas que nous nous garderons bien de franchir.
Comme les éditoriaux de Lutte Ouvrière signés Arlette Laguiller, les « textes » du Front National héninois ne sont sans doute pas l’œuvre de leurs seuls signataires…
Dans ce texte involontairement comique, « Laurent Brice » m'accuse d’aimer « donner [...] une image de pseudo-intello ». Mais c’est surtout l’anti-intellectualisme du FN que l’on remarquera. Cet anti-intellectualisme est une des grandes constantes de l’extrême droite au moins depuis l’Affaire Dreyfus.
En parfaits poujadistes, les frontistes héninois ne font que recycler les vieux thèmes de l’extrême droite : anti-intellectualisme, anti-fiscalisme, hostilité aux franc-maçons qui sont régulièrement la cible des attaques du FN héninois, comme ce samedi au détour d’un article consacré aux rapports de Gérard Dalongeville et du PS.
Laurent Brice nous accuse de faire de « l’anti-Briois primaire ». S’il veut dire par là que les communistes sont bien décidés à défendre les services publics que le FN, avec le même fanatisme libéral que le reste de la droite veut privatiser, s’il veut dire par là que les communistes combattent la précarité, quand Le Pen a soutenu le CPE et dénoncé hystériquement la « chienlit », s’il veut dire par là que les communistes défendent le droit à la retraite à taux plein à 60 ans que Le Pen souhaite remettre en cause, alors, oui, les communistes héninois sont fiers d’avancer leurs idées antilibérales et anticapitalistes et de combattre l’idéologie réactionnaire et ultra-libérale du FN.