Malgré cela, le Gouvernement vient d’annoncer le non-remplacement de 34 000 fonctionnaires partant en retraite en 2010, parmi lesquels 16 000 enseignants. Ces chiffres s’ajoutent aux 30 000 jeunes Assistants de Vie Scolaire dont le contrat est arrivé à terme le 30 juin dernier, autant de personnes qui avaient pris leur place dans le système éducatif pour en permettre un meilleur fonctionnement.
Le nouveau ministre de l’Education Nationale, Luc Chatel, a d’ores et déjà chaussé les bottes de son prédécesseur pour justifier cette politique de casse du service public de l’Education. Les suppressions de postes massives que notre académie subit depuis plusieurs années ont engendré une situation inédite : en fin d’année scolaire, plusieurs centaines d’élèves quittant le collège ne trouvaient pas de places dans leur lycée de secteur !
Beaucoup d’élèves se retrouvent donc contraints d’accepter une inscription dans un autre établissement, en dehors de leur secteur ou dans des couples d’enseignement de détermination qu’ils n’ont jamais demandés. Certains établissements vont jusqu’à conseiller aux parents une scolarisation dans le privé.
De nombreuses communes de la région n’ont plus les enseignants pour accueillir les enfants de 2 ans en maternelle ; et enfin dans l’enseignement supérieur, c’est une logique libérale du « financement contre performance » qui s’instaure avec la nouvelle loi LRU.
Toutes ces attaques nécessitent une réaction massive et unitaire des enseignants, des parents d’élèves et des élus attachés à un grand service public d’éducation, favorisant la réussite de tous.
Les communistes sont de ce combat là et défendront toujours l’idée que l’avenir du pays dépend pour beaucoup de l’investissement que l’on consacre à l’école.
Nous proposons notamment :
1 - que 7 % du PIB soient consacrés à l’Education
2 - la création d’un Fonds national d’action contre les inégalités
3 - des avancées concrètes vers une véritable gratuité de l’enseignement