François Hollande et le syndrome du 21 avril
C'est l'affaire qui défraie la chronique politique estivale : en enjoignant aux élus socialistes de n'accorder leur parrainage qu'au seul candidat socialiste à l'élection présidentielle, François Hollande a suscité la colère des responsables des petites formations de gauche comme le MRC et le PRG ou d'extrême gauche comme la LCR, qui avait bénéficié en 2002 d'un coup de pouce du Parti Socialiste.
Le PCF dispose de suffisamment d'élus locaux pour ne pas être concerné par la consigne donnée par François Hollande. Il reste que le premier secrétaire du Parti Socialiste se trompe du tout au tout lorsqu'il met sur le compte de la division à gauche l'élimination de Lionel Jospin au soir du premier tour de la présidentielle, le 21 avril 2002.
Le Parti Socialiste est historiquement une formation sociale-démocrate. Mais entre 1997 et 2002, le gouvernement dominé par le PS a mené une politique sociale-libérale et centriste sous l'impulsion de Dominique Strauss-Kahn et de Laurent Fabius. Au cours de la campagne présidentielle, Lionel Jospin n'a pas dévié de cette orientation sociale-libérale et centriste. C'est la raison pour laquelle des milliers d'électeurs de sensibilité sociale-démocrate ont préféré voter pour des candidats qui incarnaient mieux les valeurs d'une sociale-démocratie authentique, comme Jean-Pierre Chevènement ou même Christiane Taubira.
De la même manière, le PCF a payé le prix en 2002 d'un alignement de Robert Hue sur des positions sociales-démocrates qui a convaincu des milliers d'électeurs de sensibilité communiste de voter pour d'autres candidats que celui du PCF.
En 2007, plutôt que d'imaginer des consignes et des accords d'appareil qui empêcheraient les candidatures des petits candidats du centra-gauche et de la gauche républicaine, le PS devrait plutôt travailler à un programme qui rompe avec le néolibéralisme. Ce n'est pas avec les idées de Michel Rocard, de Jacques Delors et de Pascal Lamy que le PS retrouvera les électeurs déçus qui l'ont abandonné.
De toute évidence, une grande majorité de militants du PCF souhaite que le PCF présente ses candidats à toutes les élections et défende un programme anticapitaliste, un programme communiste. C'est le chemin sur lequel les communistes d'Hénin-Beaumont espèrent voir la direction du PCF s'engager dès la rentrée.
Le PCF dispose de suffisamment d'élus locaux pour ne pas être concerné par la consigne donnée par François Hollande. Il reste que le premier secrétaire du Parti Socialiste se trompe du tout au tout lorsqu'il met sur le compte de la division à gauche l'élimination de Lionel Jospin au soir du premier tour de la présidentielle, le 21 avril 2002.
Le Parti Socialiste est historiquement une formation sociale-démocrate. Mais entre 1997 et 2002, le gouvernement dominé par le PS a mené une politique sociale-libérale et centriste sous l'impulsion de Dominique Strauss-Kahn et de Laurent Fabius. Au cours de la campagne présidentielle, Lionel Jospin n'a pas dévié de cette orientation sociale-libérale et centriste. C'est la raison pour laquelle des milliers d'électeurs de sensibilité sociale-démocrate ont préféré voter pour des candidats qui incarnaient mieux les valeurs d'une sociale-démocratie authentique, comme Jean-Pierre Chevènement ou même Christiane Taubira.
De la même manière, le PCF a payé le prix en 2002 d'un alignement de Robert Hue sur des positions sociales-démocrates qui a convaincu des milliers d'électeurs de sensibilité communiste de voter pour d'autres candidats que celui du PCF.
En 2007, plutôt que d'imaginer des consignes et des accords d'appareil qui empêcheraient les candidatures des petits candidats du centra-gauche et de la gauche républicaine, le PS devrait plutôt travailler à un programme qui rompe avec le néolibéralisme. Ce n'est pas avec les idées de Michel Rocard, de Jacques Delors et de Pascal Lamy que le PS retrouvera les électeurs déçus qui l'ont abandonné.
De toute évidence, une grande majorité de militants du PCF souhaite que le PCF présente ses candidats à toutes les élections et défende un programme anticapitaliste, un programme communiste. C'est le chemin sur lequel les communistes d'Hénin-Beaumont espèrent voir la direction du PCF s'engager dès la rentrée.