Réaction du PCF d'Hénin-Beaumont suite à la démission d'Yvelise Dufresnes
L'annonce jeudi dernier de la démission d'Yvelise Dufresnes de ses fonctions d'adjointe à la jeunesse et aux affaires scolaires est le signe d'un vrai flottement au sein de l'équipe de Daniel Duquenne et pose un certain nombre de questions.
Les raisons professionnelles avancées par Mme Dufresnes pour justifier sa démission nous appellent peut-être à réfléchir sur la place des femmes en politique et sur le statut de l'élu. L'inégalité au sein du foyer devant la répartition des tâches ménagères est un frein majeur à l'engagement des femmes en politique tout comme l'absence d'un véritable statut de l'élu, car s'il est facile à un fonctionnaire d'obtenir une mise en disponibilité ou un temps partiel pour exercer son mandat d'élu, c'est beaucoup plus difficile pour les travailleurs du secteur privé.
Dans l'idéal, avec des services fonctionnant correctement, il devrait être tout à fait possible de concilier mandat d'adjoint et vie professionnelle. Un adjoint au maire, comme n'importe quel élu municipal, a pour mission d'impulser des choix politiques, décidés collégialement et inscrits dans un programme au service de la population, mais en aucun cas, un adjoint au maire ne doit se substituer à un directeur de service, ce n'est pas son rôle.
C'est la raison pour laquelle il est permis de sentir une pointe de critique contenue dans les propos d'Yvelise Dufresnes lorsqu'elle invoque une obligation de 20h de travail hebdomadaire au service de la municipalité pour chaque adjoint. Un adjoint au maire n'est pas un directeur de service et un maire n'est pas un chef d'entreprise. Il est surprenant que Daniel Duquenne impose ce type d'obligations à ses adjoints. Le nouveau maire devrait plutôt se concentrer sur l'élaboration d'un organigramme fonctionnel qui rende aux adjoints comme aux chefs de service dont la plupart sont dévoués et compétents leur véritable rôle afin que cesse le mélange des genres délétère.
Par ailleurs, la démission d'une adjointe un mois seulement après son élection est le signe évident que quelque chose ne va pas dans l'équipe Duquenne. Pas seulement parce qu'Yvelise Dufresnes est adjointe aux affaires scolaires et qu'elle démissionne à trois semaines de la rentrée des classes, une situation qui n'a pas l'air d'inquiéter outre mesure Daniel Duquenne.
Cette démission qui affaiblit la majorité municipale est révélatrice des forts tiraillements et des premières déceptions au sein de l'équipe Duquenne. Yvelise Dufresnes, militante socialiste historique d'Hénin-Beaumont qui avait d'ailleurs à ce titre signé les accords de constitution de la liste Alliance Républicaine avec les Verts et le MoDem l'année dernière, n'a, à l'évidence, pas démissionné de son mandat d'adjointe sur un coup de tête. Sans doute a-t-elle désapprouvé le rapprochement de Georges Bouquillon avec Jean-Marie Alexandre et le MRC fédéral, fidèle soutien de Gérard Dalongeville ; sans doute n'a-t-elle pas compris les négociations déjà en cours entre Daniel Duquenne et Daniel Percheron pour les prochaines régionales ; sans doute aussi a-t-elle été très déçue des premières décisions prises par Daniel Duquenne, comme le report du conseil municipal ou la façon dont Daniel Duquenne s'est défaussé de ses responsabilités sur le préfet.
Quoi qu'il en soit des vraies raisons qui ont conduit Yvelise Dufresnes à démissionner de son mandat d'adjointe à la jeunesse et aux affaires scolaires au bout d'un mois, cette démission marque déjà la fin de l'état de grâce pour Daniel Duquenne dont le début de mandat est décidément bien décevant au regard des espoirs de changement des Héninois et Beaumontois.
Les raisons professionnelles avancées par Mme Dufresnes pour justifier sa démission nous appellent peut-être à réfléchir sur la place des femmes en politique et sur le statut de l'élu. L'inégalité au sein du foyer devant la répartition des tâches ménagères est un frein majeur à l'engagement des femmes en politique tout comme l'absence d'un véritable statut de l'élu, car s'il est facile à un fonctionnaire d'obtenir une mise en disponibilité ou un temps partiel pour exercer son mandat d'élu, c'est beaucoup plus difficile pour les travailleurs du secteur privé.
Dans l'idéal, avec des services fonctionnant correctement, il devrait être tout à fait possible de concilier mandat d'adjoint et vie professionnelle. Un adjoint au maire, comme n'importe quel élu municipal, a pour mission d'impulser des choix politiques, décidés collégialement et inscrits dans un programme au service de la population, mais en aucun cas, un adjoint au maire ne doit se substituer à un directeur de service, ce n'est pas son rôle.
C'est la raison pour laquelle il est permis de sentir une pointe de critique contenue dans les propos d'Yvelise Dufresnes lorsqu'elle invoque une obligation de 20h de travail hebdomadaire au service de la municipalité pour chaque adjoint. Un adjoint au maire n'est pas un directeur de service et un maire n'est pas un chef d'entreprise. Il est surprenant que Daniel Duquenne impose ce type d'obligations à ses adjoints. Le nouveau maire devrait plutôt se concentrer sur l'élaboration d'un organigramme fonctionnel qui rende aux adjoints comme aux chefs de service dont la plupart sont dévoués et compétents leur véritable rôle afin que cesse le mélange des genres délétère.
Par ailleurs, la démission d'une adjointe un mois seulement après son élection est le signe évident que quelque chose ne va pas dans l'équipe Duquenne. Pas seulement parce qu'Yvelise Dufresnes est adjointe aux affaires scolaires et qu'elle démissionne à trois semaines de la rentrée des classes, une situation qui n'a pas l'air d'inquiéter outre mesure Daniel Duquenne.
Cette démission qui affaiblit la majorité municipale est révélatrice des forts tiraillements et des premières déceptions au sein de l'équipe Duquenne. Yvelise Dufresnes, militante socialiste historique d'Hénin-Beaumont qui avait d'ailleurs à ce titre signé les accords de constitution de la liste Alliance Républicaine avec les Verts et le MoDem l'année dernière, n'a, à l'évidence, pas démissionné de son mandat d'adjointe sur un coup de tête. Sans doute a-t-elle désapprouvé le rapprochement de Georges Bouquillon avec Jean-Marie Alexandre et le MRC fédéral, fidèle soutien de Gérard Dalongeville ; sans doute n'a-t-elle pas compris les négociations déjà en cours entre Daniel Duquenne et Daniel Percheron pour les prochaines régionales ; sans doute aussi a-t-elle été très déçue des premières décisions prises par Daniel Duquenne, comme le report du conseil municipal ou la façon dont Daniel Duquenne s'est défaussé de ses responsabilités sur le préfet.
Quoi qu'il en soit des vraies raisons qui ont conduit Yvelise Dufresnes à démissionner de son mandat d'adjointe à la jeunesse et aux affaires scolaires au bout d'un mois, cette démission marque déjà la fin de l'état de grâce pour Daniel Duquenne dont le début de mandat est décidément bien décevant au regard des espoirs de changement des Héninois et Beaumontois.