Le terrorisme, la guerre permanente et la nécessité d'une nouvelle Internationale
Sans forcément pratiquer le doute méthodique permanent comme le fait par exemple le Réseau Voltaire (avec lequel le PCF a cessé de collaborer en 2005) à propos des attentats et de la "lutte contre le terrorisme", force est de constater que l'annonce faite par les autorités anglaises qui auraient déjoué un complot terroriste visant à détourner et à faire exploser en vol des avions de ligne est tombée au bon moment pour les Etats-Unis et la Grande Bretagne, qui ont soutenu sans réserve Israël depuis le début de la guerre au Liban.
Même si des attentats terroristes ont effectivement été planifiés en Grande Bretagne, on peut penser que l'objectif du gouvernement de Tony Blair en dévoilant cette information avec fracas était aussi de mobiliser et d'entraîner son opinion publique dans la "guerre contre le terrorisme" que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont déclarée.
Une guerre contre le terrorisme qui permet à Israël de dépeindre ses adversaires nationalistes du Hamas ou du Hezbollah en jihadistes fanatiques et de poursuivre sa politique impérialiste et coloniale en Cisjordanie.
Depuis les attentats du 11 septembre 2001, le monde est entré dans la spirale d'une guerre permanente du monde occidental contre une "internationale" terroriste maléfique et tentaculaire aux frontières étrangement floues et, en qui constitue, en tout état de cause, un ennemi et un prétexte bien commode pour justifier l'impérialisme et la mise en coupe réglée du Moyen-Orient et de l'Asie centrale par les armées américaines.
Une "internationale" terroriste à l'existence douteuse, des Etats impérialistes et bellicistes qui mènent des guerres coloniales pour la conquête des marchés comme au temps des guerres de l'opium...
La solution se trouverait-elle dans l'alliance continentale d'une Europe-puissance avec la Russie, la Chine et l'Iran d'un côté et les pays d'Amérique latine de l'autre ?
C'est l'analyse qui serait celle des dirigeants du Réseau Voltaire, manipulés par les services secrets français, à en croire la lettre de démission en date du 30 mars 2005 d'une partie de ses administrateurs, dont le représentant du PCF, Gilles Alfonsi.
Les militants pacifistes et progressistes doivent être vigilants et se prémunir de plusieurs écueils : le premier écueil serait d'adhérer sans réserves au discours antiterroriste des Etats-Unis, d'Israël et de leurs alliés ; mais le second écueil, tout aussi grave, serait de pactiser avec les impérialismes français, russe ou chinois. Dans cette affaire, les ennemis de nos ennemis ne sont pas forcément nos amis et le doute méthodique ne doit pas nous amener à cautionner des théories du complot aussi précaires que la propagande qu'elles combattent.
La très grande majorité des militants qui ont défilé en 2003 contre la guerre en Irak, ou qui ont défilé samedi dernier sont bien conscients de ce risque.
Les Partis Communistes du monde devraient parler d'une même voix pour dénoncer les impérialismes et la guerre permanente contre le terrorisme qui menace nos libertés et fait chaque jour de nouvelles victimes.
Le groupe parlementaire GUE/NGL et le PGE, le Parti de la Gauche Européenne, ne sont pas conçus pour cela.
Les différentes Internationales ont été en leur temps des outils formidables de lutte pour la paix et contre les impérialismes, mais qui a entendu l'AIT (dont fait partie la CNT-AIT française), qui a entendu le Secrétariat Unifié de la IVe Internationale (dont fait partie la LCR) sur ces questions ?
Personne ! Et pour cause... Les Internationales existantes ne regroupent plus que des groupuscules et n'existent souvent que sur le papier.
La création d'une nouvelle Internationale faisait partie du texte "Fiers d'être communistes", présenté par 200 communistes à l'occasion de notre 33e congrès.
Quelle que soit la forme qu'elle pourrait prendre - et le débat est ouvert sur cette question - elle est plus nécessaire que jamais !
Même si des attentats terroristes ont effectivement été planifiés en Grande Bretagne, on peut penser que l'objectif du gouvernement de Tony Blair en dévoilant cette information avec fracas était aussi de mobiliser et d'entraîner son opinion publique dans la "guerre contre le terrorisme" que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont déclarée.
Une guerre contre le terrorisme qui permet à Israël de dépeindre ses adversaires nationalistes du Hamas ou du Hezbollah en jihadistes fanatiques et de poursuivre sa politique impérialiste et coloniale en Cisjordanie.
Depuis les attentats du 11 septembre 2001, le monde est entré dans la spirale d'une guerre permanente du monde occidental contre une "internationale" terroriste maléfique et tentaculaire aux frontières étrangement floues et, en qui constitue, en tout état de cause, un ennemi et un prétexte bien commode pour justifier l'impérialisme et la mise en coupe réglée du Moyen-Orient et de l'Asie centrale par les armées américaines.
Une "internationale" terroriste à l'existence douteuse, des Etats impérialistes et bellicistes qui mènent des guerres coloniales pour la conquête des marchés comme au temps des guerres de l'opium...
La solution se trouverait-elle dans l'alliance continentale d'une Europe-puissance avec la Russie, la Chine et l'Iran d'un côté et les pays d'Amérique latine de l'autre ?
C'est l'analyse qui serait celle des dirigeants du Réseau Voltaire, manipulés par les services secrets français, à en croire la lettre de démission en date du 30 mars 2005 d'une partie de ses administrateurs, dont le représentant du PCF, Gilles Alfonsi.
Les militants pacifistes et progressistes doivent être vigilants et se prémunir de plusieurs écueils : le premier écueil serait d'adhérer sans réserves au discours antiterroriste des Etats-Unis, d'Israël et de leurs alliés ; mais le second écueil, tout aussi grave, serait de pactiser avec les impérialismes français, russe ou chinois. Dans cette affaire, les ennemis de nos ennemis ne sont pas forcément nos amis et le doute méthodique ne doit pas nous amener à cautionner des théories du complot aussi précaires que la propagande qu'elles combattent.
La très grande majorité des militants qui ont défilé en 2003 contre la guerre en Irak, ou qui ont défilé samedi dernier sont bien conscients de ce risque.
Les Partis Communistes du monde devraient parler d'une même voix pour dénoncer les impérialismes et la guerre permanente contre le terrorisme qui menace nos libertés et fait chaque jour de nouvelles victimes.
Le groupe parlementaire GUE/NGL et le PGE, le Parti de la Gauche Européenne, ne sont pas conçus pour cela.
Les différentes Internationales ont été en leur temps des outils formidables de lutte pour la paix et contre les impérialismes, mais qui a entendu l'AIT (dont fait partie la CNT-AIT française), qui a entendu le Secrétariat Unifié de la IVe Internationale (dont fait partie la LCR) sur ces questions ?
Personne ! Et pour cause... Les Internationales existantes ne regroupent plus que des groupuscules et n'existent souvent que sur le papier.
La création d'une nouvelle Internationale faisait partie du texte "Fiers d'être communistes", présenté par 200 communistes à l'occasion de notre 33e congrès.
Quelle que soit la forme qu'elle pourrait prendre - et le débat est ouvert sur cette question - elle est plus nécessaire que jamais !