Quand Jack Lang entend des voix
Est-ce la multiplication des ralliements de députés PS - Albert Facon en tête - à la candidature de Ségolène Royal qui pousse ses adversaires à prendre des risques pour décrocher l'investiture socialiste, ou la tendance naturelle de Jack Lang à l'exagération ? Toujours est-il que, depuis jeudi dernier, le député du Pas-de-Calais fait rire tout le monde.
Dans une interview au Nouvel Observateur, Jack Lang, se présentant comme le meilleur candidat socialiste possible a affirmé à Claude Askolovitch : «J'étais l'autre jour au Festival des Vieilles Charrues. Un événement extraordinaire, inventé, porté par des bénévoles. La preuve de la vitalité de ce pays, qui n'attend qu'une délivrance... On m'attrapait dans les allées. "On sera avec vous l'an prochain, débarrassez-nous de cette droite !" Je suis monté sur scène pour saluer Jamel Debbouze. 50 000 jeunes m'ont applaudi. Ils criaient, "Jack président !" »
Des propos catégoriquement démentis par les spectacteurs présents, par les journalistes de Ouest France qui couvraient l'événement comme par le directeur du festival.
Si Jack Lang a bel et bien salué Jamel Debbouze en coulisses, à aucun moment, il n'est monté sur scènes et personne, à part lui, n'a entendu les acclamations dont il se vante.
Une anecdote qui illustre une nouvelle fois le jeu malsain de la personnalisation et de la pipolisation de la vie politique...
Dans une interview au Nouvel Observateur, Jack Lang, se présentant comme le meilleur candidat socialiste possible a affirmé à Claude Askolovitch : «J'étais l'autre jour au Festival des Vieilles Charrues. Un événement extraordinaire, inventé, porté par des bénévoles. La preuve de la vitalité de ce pays, qui n'attend qu'une délivrance... On m'attrapait dans les allées. "On sera avec vous l'an prochain, débarrassez-nous de cette droite !" Je suis monté sur scène pour saluer Jamel Debbouze. 50 000 jeunes m'ont applaudi. Ils criaient, "Jack président !" »
Des propos catégoriquement démentis par les spectacteurs présents, par les journalistes de Ouest France qui couvraient l'événement comme par le directeur du festival.
Si Jack Lang a bel et bien salué Jamel Debbouze en coulisses, à aucun moment, il n'est monté sur scènes et personne, à part lui, n'a entendu les acclamations dont il se vante.
Une anecdote qui illustre une nouvelle fois le jeu malsain de la personnalisation et de la pipolisation de la vie politique...