Présidentielles : les médias roulent pour le bipartisme !
Depuis le 1er décembre, le CSA veille scrupuleusement, on l'imagine, au respect de l'équité entre les différents candidats à l'élection présidentielle.
Un souci d'équité bien tardif : nos camarades d'Acrimed (http://www.acrimed.org/article2526.html) montrent par exemple, chiffres d'Arrêts sur images à l'appui, qu'au mois de novembre, les grandes chaînes de télévision ont outrageusement favorisé le PS et l'UMP qui ont bénéficié à eux seuls de 76 % du temps d'antenne consacré à la politique dans les journaux télévisés de TF1, France 2 et France 3.
François Bayrou, Corinne Lepage et Marie-George Buffet se sont insurgés contre ce parti pris, qui n'a pas varié en décembre malgré l'obligation légale pour les chaînes de télévision de veiller à l'équité entre les candidats.
L'équité n'étant pas l'égalité, les chaînes de télévision se fondent sur les sondages pour mesurer ce que représentent chacun des candidats et leur attribuer en conséquence invitations et temps de parole. Au mois de décembre, au nom de l'équité, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal ont cumulé à eux seuls 36 % du temps d'antenne consacré à la politique sur TF1 et 55 % sur France 2. Une disproportion qui a conduit le CSA à faire un rappel à l'ordre, mais les grandes chaînes persistent et signent et dimanche, Robert Namias, le directeur de l'information de TF1 s'est refusé à toute autocritique.
Un souci d'équité bien tardif : nos camarades d'Acrimed (http://www.acrimed.org/article2526.html) montrent par exemple, chiffres d'Arrêts sur images à l'appui, qu'au mois de novembre, les grandes chaînes de télévision ont outrageusement favorisé le PS et l'UMP qui ont bénéficié à eux seuls de 76 % du temps d'antenne consacré à la politique dans les journaux télévisés de TF1, France 2 et France 3.

L'équité n'étant pas l'égalité, les chaînes de télévision se fondent sur les sondages pour mesurer ce que représentent chacun des candidats et leur attribuer en conséquence invitations et temps de parole. Au mois de décembre, au nom de l'équité, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal ont cumulé à eux seuls 36 % du temps d'antenne consacré à la politique sur TF1 et 55 % sur France 2. Une disproportion qui a conduit le CSA à faire un rappel à l'ordre, mais les grandes chaînes persistent et signent et dimanche, Robert Namias, le directeur de l'information de TF1 s'est refusé à toute autocritique.