Des salariés dégoûtés, qui ont continué à travailler jusqu'au dernier jour et qui apprennent aujourd'hui qu'ils pourraient ne pas être payés avant le 15 mars.
Les salariés les plus anciens, qui ont parfois trente ans d'ancienneté ne recevraient qu'une indemnité de départ de 20 000 €. Une somme dérisoire, quand on a 50 ans, peu d'espoir de retrouver un emploi et des traites à payer, une famille à faire vivre.
Les salariés de Sublistatic se battent désormais pour obtenir des indemnités de départ décentes. C'est ce qu'ils demanderont ce soir à la médiatrice nommée par le gouvernement qu'ils doivent rencontrer à Arras.
La section d'Hénin-Beaumont du PCF leur réaffirme son soutien total.
Les Sublistatic sont aujourd'hui victimes de la rapacité des différents actionnaires qui ont étranglé l'entreprise par une série de trois achats-ventes successifs (LBO).
Le Parti communiste demande que la loi organise de nouveaux pouvoirs en faveur des Comités d'Entreprise : moratoire suspensif sur les licenciements, droit d'information, de consultation et de veto sur toutes les opérations LBO.
Nous demandons également au gouvernement le déblocage de fonds exceptionnels pour sauvegarder l'emploi industriel dans notre région en attendant la mise en place des fonds régionaux pour l'emploi et la formation.