Au sommaire du Bretzel - numéro 20
Le dernier numéro du Bretzel, le journal étudiant alternatif des universités lilloises vient de paraître avec un théma sur le paysage syndical français que j'ai coordonné. Le Bretzel sera en vente tout le mois dans le hall de Lille III et à nos tables de presse de Lille I.
"L'émancipation des travailleurs sera l'oeuvre des travailleurs eux-mêmes"
(Karl Marx)
Devenu à la faveur des démissions de la gauche gouvernementale les premiers opposants à la politique de contre-réforme d'un gouvernement de réaction, les syndicats demeurent cependant divisés ("Un paysage syndical français morcelé"). Tentés par la collaboration de classes ("La CSL ou l'itinéraire d'un syndicat jaune"), plusieurs syndicats et non des moindres ont cessé de lutter pour l'émancipation des travailleurs. Ils justifient leur honteux ralliement en ne retenant des modèles étrangers que leur corporatisme et le soutien à la casse des services publics ("La DGB : modèle de confédération syndicale" ; "Algérie : quel avenir pour le travailleur ?").
Mais de nouveaux syndicats radicalement critiques ("La CFDT, de la CFTC à SUD, la deuxième voie du syndicalisme français") remettent en cause le monopole des grandes confédérations réformistes.
Chez les paysans, la FNSEA est fragilisée ("La FNSEA ou un syndicalisme dévoyé") et la Confédération Paysanne organise désormais les agriculteurs qui refusent la logique folle du capitalisme productiviste.
Les étudiants ne sont pas en reste ("Un syndicalisme problématique : le syndicalisme étudiant") et montrent à leur tour la voie d'un renouveau syndical oeuvrant à l'émancipation des travailleurs.
Mais le temps presse car derrière les fêtes et les célébrations oecuméniques ("L'entente cordiale et ses mystères"), c'est le néolibéralisme, défait le 28 mars dernier ("Une gauche transfigurée") qui s'impose aux peuples de l'Europe ("Vers l'Europe sociale ?"). Pour combien de temps ?
Au Bretzel, nous n'avons pas la réponse, mais il ne tient qu'à nous, il ne tient qu'à vous, de s'approprier la belle formule de Marx pour que l'émancipation des travailleurs devienne réalité.
(Karl Marx)
Devenu à la faveur des démissions de la gauche gouvernementale les premiers opposants à la politique de contre-réforme d'un gouvernement de réaction, les syndicats demeurent cependant divisés ("Un paysage syndical français morcelé"). Tentés par la collaboration de classes ("La CSL ou l'itinéraire d'un syndicat jaune"), plusieurs syndicats et non des moindres ont cessé de lutter pour l'émancipation des travailleurs. Ils justifient leur honteux ralliement en ne retenant des modèles étrangers que leur corporatisme et le soutien à la casse des services publics ("La DGB : modèle de confédération syndicale" ; "Algérie : quel avenir pour le travailleur ?").
Mais de nouveaux syndicats radicalement critiques ("La CFDT, de la CFTC à SUD, la deuxième voie du syndicalisme français") remettent en cause le monopole des grandes confédérations réformistes.
Chez les paysans, la FNSEA est fragilisée ("La FNSEA ou un syndicalisme dévoyé") et la Confédération Paysanne organise désormais les agriculteurs qui refusent la logique folle du capitalisme productiviste.
Les étudiants ne sont pas en reste ("Un syndicalisme problématique : le syndicalisme étudiant") et montrent à leur tour la voie d'un renouveau syndical oeuvrant à l'émancipation des travailleurs.
Mais le temps presse car derrière les fêtes et les célébrations oecuméniques ("L'entente cordiale et ses mystères"), c'est le néolibéralisme, défait le 28 mars dernier ("Une gauche transfigurée") qui s'impose aux peuples de l'Europe ("Vers l'Europe sociale ?"). Pour combien de temps ?
Au Bretzel, nous n'avons pas la réponse, mais il ne tient qu'à nous, il ne tient qu'à vous, de s'approprier la belle formule de Marx pour que l'émancipation des travailleurs devienne réalité.