Lundi soir, la cérémonie républicaine du 70ème anniversaire de la libération de la ville a eu lieu, à l'endroit même où Albert Badenés et Robert Robinet ont été abattus par les Allemands en fuite, le 1er septembre 1944, à l'angle de la rue Jules Ferry et du boulevard Delory.
Pour les communistes, il était inconcevable de célébrer la libération de la ville du joug nazi avec un maire d'extrême droite, héritier politique des partis collaborationnistes pro-nazis. Comme nous l'avions fait pour la journée de la déportation, nous avions donc organisé une contre-cérémonie républicaine à laquelle nos partenaires de l'opposition républicaine ont participé.
En présence d'Eugène Binaisse et de Geoffrey Gorillot, conseillers municipaux de l'opposition républicaine, de Thierry Deneuville et des militants d'EELV, j'ai brièvement rappelé le sens de notre présence.
Notre ville a été libérée le 2 septembre par les troupes britanniques, mais dès le 1er septembre, les mouvements de résistance unis - gaullistes du réseau Voix du Nord, communistes des FTP - étaient sortis au grand jour et attendaient l'arrivée des Alliés. Pour les Héninois, c'était la fin d'un long calvaire qui avait duré plus de quatre ans.
Une première gerbe de fleurs a d'abord été déposée par les Verts d'Hénin-Beaumont, puis ce sont deux jeunes militants communistes qui ont déposé la gerbe de fleurs de la section communiste d'Hénin-Beaumont.
70 ans plus tard, l'esprit de la Résistance doit continuer à nous animer pour lutter contre la résurgence du fascisme dans notre commune, dans notre région et dans toute l'Europe. A Hénin-Beaumont et partout ailleurs, les communistes ne lâcheront rien !
Le PCF d'Hénin-Beaumont a célébré les 70 ans de la libération de la ville
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