Mercredi, le Ministre de l’Intérieur doit confirmer la fermeture de 2 compagnies de CRS, à Lyon et à Marseille, et le reclassement de 280 fonctionnaires. Fidèle à l’idéologie comptable de sa RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques), le gouvernement supprime des postes de policiers, et désormais de CRS. Sur la soixantaine de compagnies existantes, les syndicats prévoient la remise en cause de la moitié d’entre elles.
Privilégiant le recours systématique à la technologie et aux sociétés privées, le gouvernement persiste et signe. Ces suppressions de postes sont les ultimes conséquences d’une politique de sécurité hasardeuse qui a démontré son inefficacité. Exaspérés par une politique du chiffre et les coupes franches à venir, les policiers manifestent leur mécontentement. Une cinquantaine de gardiens de la paix de la compagnie CRS 54 en mission dans le Val de Marne s’est mise en grève de la faim. Pour accomplir sa mission de sécurité, l’Etat a plus que jamais besoin de tous ses personnels.
Ian Brossat,
Responsable des questions de sécurité au PCF