Jacques Piette aurait eu cent ans. A l'occasion du centenaire de sa naissance, la Voix du Nord est revenue dans une série d'articles passionnants sur le parcours exceptionnel de l'ancien maire d'Hénin-Beaumont, compagnon de route de Guy Mollet et François Mitterrand.
La semaine dernière, plusieurs hommages ont été rendus à Jacques Piette, notamment à l'Assemblée nationale et à la CAHC, en présence de son fils, mais aussi à Hénin-Beaumont où une stèle a été érigée à sa mémoire dans le parc situé derrière le lycée Senez.
Antifasciste, un temps adhérent du PC devenu socialiste, engagé dans les brigades internationales, dirigeant de l'OCM pendant la Résistance sous le nom de "Colonel Personne", Compagnon de la Libération, celui qui fut maire d'Hénin-Beaumont entre 1969 et 1989 et a fait vivre l'Union de la gauche dans notre ville a été un grand visionnaire et un géant politique.
Les élus communistes de l'époque, Anicet Copin, Marie-Serge Opigez, Clément Picque, Jean-Bernard Deshayes et Guy Creuze étaient fiers de travailler aux côtés de cet homme d'exception, unanimement respecté.
Par contraste, Steeve Briois, le maire d'extrême droite narcissique, arrogant et sectaire d'Hénin-Beaumont, apparait pour ce qu'il est, un nain politique : méprisant envers l'opposition et les syndicats de la ville, adversaire de la laïcité, Steeve Briois est un dictateur à la petite semaine qui sème la terreur dans le milieu associatif local et poursuit de sa vindicte les opposants à coups de procès.
Triste individu et triste équipe municipale composée de xénophobes virulents, d'anticommunistes acharnés et d'apprentis dictateurs ennemis de la liberté de la presse... Cette équipe municipale fait honte à notre ville !
Plus que jamais tous les républicains doivent se rassembler aux côtés des élus de l'opposition républicaine pour construire tous ensemble, dans la ville de Jacques Piette, l'alternative démocratique dont Hénin-Beaumont a besoin...