Après un mois de bombardements, plus de 1800 victimes, 200 000 déplacés, des dégâts qui vont peser longtemps sur la vie des Gazaouis, cette énième agression israélienne semble marquer le pas.
Il était grand temps que cette horreur cesse, mais l’arrêt des bombardements ne saurait suffire. Il faut rapidement trouver une voie vers l’amélioration de la situation de la population.
Pour l’union syndicale Solidaires, cela veut dire d’abord l’arrêt du blocus qui condamne les Palestiniens de Gaza à la prison à vie et la libération des prisonniers.
Cela veut dire aussi l’exigence qu’Israel respecte le droit international et les résolutions votées par l’ONU.
Le gouvernement français qui a soutenu l’agression israélienne a mis presque un mois à protester contre les massacres. Il a interdit plusieurs manifestations, pratiqué l’amalgame entre antisémitisme et solidarité avec le peuple palestinien. L’union syndicale Solidaires rappelle qu’elle a toujours dénoncé les manifestations d’antisémitisme.
Aujourd’hui le gouvernement français doit, comme les gouvernements européens, faire pression pour une solution durable qui implique la reconnaissance des droits des Palestiniens. Des sanctions économiques doivent être décrétées pour l’imposer. Les moyens existent : il est possible de rompre l’accord d’association avec l’Union européenne, il est possible de mettre en place un embargo sur les armes à destination d’Israel, de refuser l’entrée des produits israéliens, de demander aux entreprises françaises de désinvestir.
Solidaires appelle à rejoindre les nouvelles manifestations qui auront lieu cette semaine. Au delà, elle continuera à exprimer sa solidarité avec la lutte du peuple palestinien et ses organisations syndicales et à participer à la campagne de boycott, désinvestissement, sanctions (BDS).
Palestine : après les bombardements, la solidarité continue
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