Samedi après-midi, je me suis rendu devant le magasin Tati de Noyelles-Godault où les cinq salariées qui protestent contre leur licenciement abusif avaient appelé à un rassemblement.
De nombreux militants de la CGT, dont Nicole Salembier et Alain Leclercq étaient présents pour distribuer les tracts de soutien et aider les filles de Tati à faire signer les pétitions.
Côté politiques, le PS officiel était comme il se doit aux abonnés absents, mais l'équipe de Pierre Ferrari était présente, avec notamment Jean-Pierre Policante, Chantal Renoncourt et Bernard Dubois.
Le PCF était également venu nombreux avec Hervé Poly, premier secrétaire de la Fédération du Pas-de-Calais, Edmond Bruneel, conseiller municipal de Montigny-en-Gohelle et Jean-Marie Salembier, de la section de Carvin ainsi que plusieurs militants des sections d'Hénin-Beaumont, Montigny-en-Gohelle et Billy-Montigny.
Arrêtés au volant de leur voiture ou à l'entrée du magasin, les clients avaient pour la plupart entendu parler de ces licenciements scandaleux et ont bien volontiers signé la pétition de soutien, apportant à chacune un mot d'encouragement.
Comment comprendre qu'on puisse licencier des salariées qui ont toujours bien fait leur travail pour un bon d'achat de 50 €, dépensé dans le magasin ? Curieuse fraude... L'objectif de la direction de Tati est de restructurer à moindre coût et de cacher la réalité d'un plan social.
La direction de Tati doit maintenant mettre un terme à cette procédure injustifiée qui ternit son image et réintégrer immédiatement les cinq salariées en cours de licenciement.
Rassemblement contre les licenciements chez Tati
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