Le PCF d'Hénin-Beaumont a toujours respecté Daniel Duquenne et l'Alliance Républicaine. Constituée autour de la section historique du PS et de l'association Civisme et Transparence fondée par Georges Bouquillon et Christine Coget, l'Alliance Républicaine était une association apolitique qui combattait avec détermination le système Dalongeville.
Ce combat était aussi celui du PCF qui avait souhaité dès 2008 que l'union se fasse entre les partis de gauche, l'Alliance Républicaine et Marie-Noëlle Lienemann. Si nous avons finalement pris des chemins différents, le PCF choisissant, par discipline républicaine, de faire barrage au Front National sans pour autant cautionner la gestion dispendieuse de Gérard Dalongeville que nous n'avons cessé de combattre, nous poursuivions le même objectif et nous avons continué en 2008 et en 2009 de travailler avec l'Alliance Républicaine, notamment en préparant ensemble des conseils municipaux.
Concurrents et pas adversaires durant la campagne électorale de juin 2009, nous souhaitions faire l'union au second tour après une campagne propre, une volonté que nous avions cru partagée par l'Alliance Républicaine.
C'est donc avec stupéfaction que nous avons découvert les tracts de campagne de l'Alliance Républicaine tentant de nous associer Pierre Ferrari et moi-même à Gérard Dalongeville, puis que nous avons appris le refus de toute fusion de liste en même temps qu'étaient révélées au grand jour par le Front National les relations souterraines longtemps entretenues entre l'Alliance Républicaine et le FN.
Choqués, les militants du PCF ont pourtant fait loyalement campagne entre les deux tours et appelé à voter Daniel Duquenne pour barrer la route au Front National.
Victorieux au soir du 5 juillet, Daniel Duquenne et l'Alliance Républicaine avaient toutes les cartes en mains pour incarner une nouvelle façon de faire de la politique au service de la population d'Hénin-Beaumont et nous attendions des signes réels d'ouverture avec impatience.
Les chefs de l'Alliance Républicaine et en premier lieu Georges Bouquillon ont rejeté avec mépris la main tendue que nous leur présentions, refusant de s'excuser pour leurs attaques malhonnêtes de la campagne électorale, refusant de nous informer de l'ordre du jour du conseil municipal, refusant de nous associer à des commissions extra-municipales comme ils s'y étaient engagés, refusant même de répondre à nos courriers.
Comble de la malhonnêteté intellectuelle, le rapprochement entre l'Alliance Républicaine et le MRC 62 de Jean-Marie Alexandre, le parrain politique de Gérard Dalongeville, déjà manifeste au cours de la campagne électorale, s'est concrétisé par le retour de Georges Bouquillon et de plusieurs de ses proches au MRC 62.
Georges Bouquillon peut être fier de sa stratégie et Daniel Duquenne remercier M. Alexandre dans le dernier bulletin de la fédération MRC, mais nous n'oublierons pas quelle est la responsabilité du MRC 62 et la responsabilité politique personnelle de Jean-Marie Alexandre dans le désastre héninois.
Pleins de mépris et même de haine envers le PCF et ses partenaires d'Un Nouvel Elan pour Hénin-Beaumont, Georges Bouquillon et ses épigones ne supportent aucune de nos initiatives, même quand elles se veulent unanimes et rassembleuses comme la manifestation pour le respect des contribuables que nous avons organisée en novembre dernier.
Dans le même temps, la collusion avec le Front National est permanente, en conseil municipal, comme lors des différentes manifestations. Dernier exemple en date, la parution d'un encart diffamatoire dans le bulletin municipal dans lequel Steeve Briois nous insulte Pierre Ferrari et moi-même sans que la municipalité n'y trouve rien à redire, sans même que Georges Bouquillon et Eugène Binaisse ne répondent à ma demande d'obtenir un droit de réponse.
Le PCF d'Hénin-Beaumont déplore la fuite en avant sectaire de l'Alliance Républicaine et invite sa nouvelle présidente à rompre avec les pratiques de division, la haine et le mépris de Georges Bouquillon.